Le domaine de l‘immobilier a connu d’importantes révolutions grâce aux plateformes de location en ligne. L’une des plus connues en Europe et dans le monde est Booking.com. Présente dans 59 pays, elle propose de l’hébergement dans plus de 540 000 propriétés dans 202 pays. Pour les utilisateurs de cette plateforme et aussi les aspirants, l’une des préoccupations les plus fréquentes réside dans la déclaration de leurs revenus sur la plateforme. Surtout chez les Français. Découvrez dans cet article comment déclarer ses revenus Booking.
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Quel est le mode de déclaration de ses revenus Booking ?
Si vous êtes sur Booking et que vous intervenez dans la location saisonnière, vous devez déclarer vos revenus sur le formulaire 2042 C PRO. Choisissez la case 5ND pour les locations saisonnière classique et la case 5NG pour les locations saisonnières classées. Par ailleurs, de nos jours, pour déclarer vos revenus Booking à l’administration fiscale, vous n’êtes pas obligé de lever le petit doigt. En effet, depuis 2019, les plateformes spécialisées dans la location en ligne sont chargées de transmettre de manière automatique aux autorités fiscales un certain nombre d’informations personnelles.
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À cela s’ajoute le montant total des revenus bruts perçus au cours de l’année civile au titre des activités sur la plateforme. Par ailleurs, bien avant de débuter vos locations sur la plateforme, vous devez forcément déclarer vos biens. Cette condition est issue de l’article 51 de la loi pour une République numérique. Publiée en 2016, elle prévoit que toute personne proposant un ou plusieurs logements à la location de courte durée qui seraient situés dans les communes de plus de 200 000 habitants, mettent en place une procédure d’enregistrement obligatoire. Vous obtenez donc un numéro déclaration qui devra figurer sur l’annonce de mise en ligne sur Booking. Pour déclarer vos revenus, vous avez le choix entre plusieurs régimes.
Quels sont les régimes d’imposition pour la location saisonnière ?
Concernant la location saisonnière, il existe deux régimes d’imposition. Le régime d’imposition forfaitaire et le régime d’imposition réel.
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Le régime d’imposition forfaitaire
Ce régime consiste en l’application d’un abattement sur vos recettes annuelles. C’est-à-dire sur toutes les sommes perçues au titre de la location. Cet abattement inclut l’ensemble des frais et charges relatifs au logement. Il ne permet donc aucune déduction supplémentaire. Le montant de l’impôt dépendra de vos autres revenus et de la tranche d’imposition dans laquelle vous situez. Le fonctionnement du régime d’imposition forfaitaire est simple. Il ne nécessite pas de compétence comptable pour la remplir. C’est donc un régime idéal pour les particuliers.
Si vous louez en location saisonnière classique, vous bénéficiez automatiquement et sans formalité du régime forfaitaire si vos recettes ne dépassent pas 72 600 euros. Sur vos recettes, vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 50 %. Alors seulement 50 % de vos recettes sont imposables. Si vous louez un gîte rural classé, une location classée ou une chambre d’hôtes, vous profitez d’un régime fiscal plus avantageux. En effet, vous relevez de plein droit du régime forfaitaire si vos recettes ne dépassent pas 176 200 euros par an. Sur vos recettes, vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 71 %.
Le régime d’imposition réel
Ce régime consiste à déduire de vos recettes annuelles, l’ensemble des frais et charges supportés pour leur montant réel. Dans ce cas, vous pouvez déduire les charges de propriété et de gestion au prorata de la durée de location ainsi que les charges se rattachant à la location en totalité. Pour opter pour le régime réel, vous devez envoyer à votre service des impôts une lettre dans laquelle vous précisez votre souhait. Celui d’être placé sous le régime d’imposition réel.
Toutefois, si vous louez une location saisonnière classique, vous relevez du régime réel si vos recettes annuelles dépassent 72 600 euros. Au cas où vous louez un gîte rural classé, une location classée ou une chambre d’hôtes, vous relevez aussi du régime réel si vos recettes annuelles dépassent 176 200 euros. Vous pouvez retrouver les seuils de recettes et le taux des abattements dans le code général des impôts (articles 50-0 et 1407).