L’autoentrepreneur est un statut créé dans le but de favoriser la création d’entreprise. Ce dernier présente des avantages et des inconvénients qui ne sont pas à négliger. Découvrez ici plus d’information au sujet de ce statut.
Plan de l'article
Les avantages du statut d’autoentrepreneur
Le statut d’autoentrepreneur offre des avantages sur le processus de création, les obligations comptables, fiscales et sociales, etc. Voici des détails sur ces bienfaits.
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Une procédure administrative simplifiée
Pour devenir autoentrepreneur, il faut créer une entreprise personnelle. La loi facilite alors la procédure de création de cette dernière. Un site internet a été créé pour la cause et vous pouvez depuis votre maison obtenir ce statut.
Cela ne vous coûtera quasiment rien, car il n’y a pas de frais à payer. Vous n’aurez pas à soumettre un statut comme les autres entreprises. Fournissez une copie de votre pièce d’identité, un justificatif de domicile et une attestation de non-condamnation et le tour est joué.
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Une comptabilité simplifiée
L’autoentrepreneur bénéficie d’une comptabilité allégée. Celui-ci n’est pas vu comme un grand générateur de flux comptable. Pour cette raison, il ne serait pas important de lui demander de fournir une paperasse. Ce dernier peut tenir lui-même sa comptabilité en ayant un livre d’achat et un registre de recette. À l’aide des deux il pourra dégager son bénéfice annuel qui sera imposé.
Une exonération de TVA
Un autoentrepreneur bénéficie d’une franchise en matière de TVA. Cette dernière consiste à ne pas facturer la TVA lorsque vous réalisez des activités en dessous du seuil défini par la loi. C’est un avantage pour eux, car sans facturation, ils ne peuvent pas faire une déclaration de TVA.
Les inconvénients du statut d’autoentrepreneur
Malgré les multiples avantages dont jouit l’autoentrepreneur, ce statut possède des inconvénients. D’abord, l’autoentrepreneuriat est accessible aux très petites entreprises. La loi limite les personnes qui peuvent jouir de ce statut.
Un commerçant peut être qualifié d’autoentrepreneur si ce dernier réalise un chiffre d’affaires en dessous de 176 200 euros. Quant aux prestataires de services, le chiffre d’affaires ne doit pas excéder 72 500 euros l’an. Au-delà de ces chiffres, vous perdez le statut.
L’autre inconvénient de ce statut est l’impossibilité de déduction des charges liées à l’activité. L’autoentrepreneur n’est pas autorisé à déduire les charges de l’activité pour la détermination du montant imposable. Celui-ci est directement imposé sur le montant du chiffre d’affaires sans aucune déduction.
Toutefois, avant d’appliquer le taux d’impôt, le fisc effectue un abattement forfaitaire en guise de charge professionnelle. Aussi, la dotation aux amortissements de bien n’est pas autorisée dans ce statut.
Les obligations administratives à respecter en tant qu’autoentrepreneur
L’auto-entrepreneur doit respecter certaines obligations administratives pour exercer en toute légalité son activité. Effectivement, le statut d’auto-entrepreneur impose des formalités comptables et fiscales qui doivent être scrupuleusement suivies.
Tout d’abord, l’auto-entrepreneur est tenu de tenir une comptabilité simplifiée. Cela implique la tenue d’un livre-journal où les recettes et les dépenses sont consignées. Les auto-entrepreneurs ont aussi l’obligation de conserver toutes leurs factures pendant une durée minimale de 10 ans après leur émission ou réception.
Il est impératif que chaque auto-entrepreneur possède un compte bancaire dédié à son activité professionnelle depuis lequel toutes les transactions financières liées à son entreprise sont effectuées.
Pour ce qui est des obligations fiscales, l’auto-entrepreneur doit réaliser une déclaration trimestrielle du chiffre d’affaires réalisé auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Cette déclaration permettra aux organismes sociaux compétents de calculer les cotisations sociales dues par l’auto-entrepreneur.
Notons qu’une auto-entreprise peut être soumise à la TVA sous certaines conditions : si sa prestation ne concerne pas un particulier mais bien une entreprise par exemple. Dans ce cas précis, elle devra collecter cette taxe sur ses ventes pour ensuite la reverser aux impôts tous les mois ou tous les trimestres selon ses choix initiaux lors de son immatriculation.
Le statut d’auto-entrepreneur est accessible à tous mais impose toutefois des formalités administratives précises pour l’exercer correctement. Pensez à bien vous renseigner sur les obligations légales et fiscales avant de débuter votre activité en tant qu’auto-entrepreneur afin de pouvoir exercer en toute légalité et sérénité.
Les secteurs d’activité les plus adaptés au statut d’autoentrepreneur
Le statut d’auto-entrepreneur est idéal pour les personnes souhaitant se lancer en tant qu’indépendant dans un secteur d’activité précis. Certains domaines sont plus adaptés à ce statut que d’autres, notamment ceux où la notion de coût est primordiale.
Le domaine des services à la personne fait partie des secteurs les plus propices pour le statut d’auto-entrepreneur. Effectivement, il s’agit d’un marché porteur et en constante évolution. Les activités comme le ménage, la garde d’enfants ou encore l’aide aux personnes âgées sont très demandées par les particuliers qui n’hésitent pas à faire appel à des professionnels compétents mais dont le coût peut être élevé.
Lorsqu’on pense au statut d’auto-entrepreneur, on pense aussi souvent au domaine du numérique. Il est vrai que ce secteur offre de nombreuses opportunités pour les travailleurs indépendants tels que les développeurs web, les graphistes ou encore les référenceurs SEO. Ce type de prestations étant souvent facturé à l’heure ou au projet réalisé, cela permet une certaine flexibilité tarifaire.
Les métiers créatifs tels que la photographie ou encore la peinture peuvent aussi être exercés sous forme de prestation proposée par un auto-entrepreneur. De même, certains métiers liés aux arts plastiques et visuels tels que la réalisation vidéo et audiovisuelle sont appréciés par bon nombre de clients potentiels.
Notons aussi qu’il existe beaucoup de métiers libéraux qui se prêtent bien au statut d’auto-entrepreneur. C’est notamment le cas des professions juridiques, comptables ou encore des consultants en gestion. Les coûts inhérents à la création de leur propre structure étant souvent prohibitifs, l’auto-entreprise apparaît alors comme un choix judicieux pour se lancer dans ces domaines sans prendre trop de risques.
Le statut d’auto-entrepreneur est particulièrement adapté aux secteurs offrant une certaine flexibilité tarifaire et où les formalités administratives sont allégées. Si vous souhaitez exercer votre activité indépendante en toute sérénité, pensez donc à orienter votre projet vers ces secteurs porteurs.